Le mandat de gestion locative est le document reliant le propriétaire à l’administrateur du logement. Ce gestionnaire peut être une agence immobilière ou un particulier. Tous les points définissant l’étendue du pouvoir, les responsabilités sont décrits dans ce texte. Il permettra alors de gérer la relation entre les deux parties pour assurer le bon déroulement de la location et satisfaire les locataires.

Les différentes informations contenues

Comme pour tout type de document, les informations personnelles doivent être en premier exposées. Les deux parties doivent alors décliner leur identité. Il faudra également décrire la propriété en question.  Cette description concernera les différents aspects comme le type, la superficie, etc., et l’usage du bien. L’étendue du pouvoir de l’administrateur sera ensuite explicitée avec différentes clauses. Les droits du propriétaire seront également stipulés dans cette partie. Les points suivants concerneront les engagements selon les missions suscitées. Les modalités de calcul de la rémunération du mandataire et la durée du contrat feront guise de paragraphe final du mandat.

Les spécificités du mandat

D’une manière générale, le mandataire s’engage à réaliser une bonne gestion locative du bien. Il doit également fournir des comptes rendus réguliers sur l’évolution de la location. Concernant la durée du contrat, il faudra rédiger un contrat de moins de 30 ans de validité.  C’est la durée maximale qui peut être contractée.  Pour la rémunération du mandataire, vous devez déterminer avec lui le pourcentage qu’il recevra avec la location. Cette somme sera alors comprise dans votre prix de location. Vous allez partager ses honoraires avec vos locataires. Toutefois, vous devez également suivre le prix de marché. Il faudra alors trouver un compromis entre ces différents points. Concernant la résiliation du mandat, elle peut être effectuée dans le cas où le mandataire a commis une faute grave.  Il faudra alors envoyer une lettre recommandée donnant des informations sur votre identité, les raisons de l’arrêt de l’accord. Toutefois, un préavis de 1 à 3 mois doit également être respecté.