Pour le mois d’octobre 2020, la durée des crédits immobiliers a atteint un record historique en France. En effet, les durées d’emprunt se sont allongées à 235 mois, contre 230 auparavant. Depuis le mois de mars, la durée moyenne s’est même accrue de 7 mois. Ce phénomène s’amplifie à travers les mois alors que l’HCSF avait demandé aux banques de restreindre les octrois de prêts.

La durée des prêts immobilier en octobre représente un record historique

Les données récentes du secteur de l’immobilier publiées cette semaine, montrent que la durée moyenne des crédits immobiliers est un record historique pour le mois d’octobre 2020. La durée moyenne s’est accrue de 7 mois depuis mars. Pour le mois d’octobre, elle est passée à 235 mois, soit 19 ans et 7 mois, contre 230 mois auparavant. En ce qui concerne les prêts pour l’immobilier neuf, la durée s’est allongée à 250 mois.

Face à la crise sanitaire actuelle, les banques s’adaptent et adaptent leurs conditions pour soutenir la demande. Face à ces mesures, les investisseurs français estiment que l’immobilier est le placement le plus attractif durant cette période. Notamment, on remarque que pour la ville de Nantes, il subsiste une forte demande qui anime le marché de l’immobilier. En effet, la ville reste une valeur sûre malgré le confinement pour un investissement immobilier. Face à cette attractivité et à cette demande, de plus en plus d’investisseurs se tournent vers l’agence Le Prêt Unique à Nantes pour obtenir les meilleures conditions de prêt immobilier grâce à un courtier.

Un record en contradiction avec les recommandations du Haut conseil de la stabilité financière

Ce record historique de l’augmentation de la durée moyenne du crédit immobilier est en contradiction totale avec les recommandations du Haut conseil de la stabilité financière. En effet, fin 2019, il avait été recommandé aux banques de mettre en place des conditions d’octroi de prêt beaucoup plus strictes. En effet, l’HCSF, sous l’autorité du ministre de l’Économie et des Finances, a décidé de geler la durée à 25 ans mais aussi le taux d’effort ou d’endettement par rapport au revenu de l’emprunteur à hauteur de 33 %.

Par ailleurs, l’allongement des durées d’emprunt aurait permis d’anticiper et d’amortir les conséquences de l’augmentation des taux des prêts immobiliers et donc les conséquences de la hausse des prix des biens. Également, cela a permis de valider des dossiers en limitant l’endettement à 33 % tout en respectant la limite des 25 ans. On peut constater que la part des crédits de plus de 25 ans recule fortement et celle des crédits entre 20 ans et 25 ans ne cesse d’augmenter.