Nice fait partie des dix villes où il faut investir. Plus précisément, le classement 2018, établi par Le Figaro Immobilier et Explorimmoneuf, place la ville à la 7ème place, après Angers et devant Marseille. La métropole combine ville, littoral et non loin les sommets enneigés du Mercantour. L’attractivité immobilière reste forte, d’autant plus qu’elle est soutenue par l’aéroport international et de solides critères immobiliers.

Des investissements axés sur les petites surfaces

Comme dans la plupart des villes françaises – et même européennes –, ce sont surtout les petites surfaces (studios ou 2-pièces) qui sont les plus recherchées. Les investisseurs s’intéressent rarement aux grands appartements niçois.

Pourquoi les investisseurs privilégient le centre-ville historique

Le centre-ville historique est le secteur qui intéresse le plus les investisseurs, ce qui aboutit inéluctablement à des prix élevés, compris entre 6.500 et 7.500 euros le m2. Pour vous donner un ordre d’idée, un studio de 25-28 m2 se négocie autour de 180.000 euros, pour un loyer mensuel de 630 euros, charges comprises. Un investisseur peut acquérir un 2-pièces à 260.000 euros et espérer un loyer mensuel de 850 euros. Selon Jérôme Ugo, directeur d’une agence du réseau Laforêt, « la rentabilité n’est pas énorme, mais (…) le bien va prendre de la valeur et se revendra facilement. » En revanche, en optant pour un studio à 120.000 euros à proximité des universités, vous obtiendrez à coup sûr un bien meilleur rendement, « mais une plus faible valorisation », prévient J. Ugo. Que vous soyez investisseur, syndic ou responsable de gestion locative, il est recommandé d’opter pour un logiciel marketing spécialisé dans l’immobilier, pour avoir notamment des informations plus détaillées sur l’évolution du marché.

Le marché de la location de longue durée

La demande est extrêmement forte sur le marché de la location de longue durée, elle est même supérieure à l’offre. En moyenne, un logement en bon état, avec un loyer raisonnable, trouve preneur en deux semaines. Pour une maison à vendre, l’opération peut être conclue en deux ou trois mois.

De nombreux quartiers en pleine transformation

La métropole investit dans de grands projets urbains, en particulier dans le centre-ville autour des gares Thiers et du Sud. Le quartier Notre-Dame est en pleine mutation et regagne en dynamisme grâce notamment au réaménagement du port et l’embellissement de la place Garibaldi.

A l’Est, l’implantation de l’hôpital Pasteur et de nombreuses startups participe grandement au regain d’attractivité du boulevard Pasteur et des quartiers Saint-Roch et Bonaparte.

A l’Ouest, le quartier d’affaires du Grand Arénas et Nice Méridia s’étendent sur dix mille hectares. Ces vastes secteurs sont censés, à termes, être desservis par trois tramways.

Ces grands chantiers urbains amènent bien évidemment des besoins futurs en logements neufs. Le programme local d’habitat prévoit d’ailleurs la construction de 21.000 unités en six ans, dont 60 % en accession libre. Près de la gare du Sud, les logements haut de gamme se négocient entre 7.000 et 10.000 euros le m2 tandis que les prix tournent autour de 5.000 euros du côté de la plaine du Var.