Marseille est une ville d’une grande richesse historique et culturelle. L’offre culturelle justement, mais aussi l’aboutissement des grands projets urbains, ou encore le dynamisme économique, tout cela contribue à renforcer l’attractivité de la cité phocéenne. Les investisseurs locatifs sont en même temps attentifs à la croissance démographique de la deuxième ville la plus peuplée de France.

Même si Marseille fait partie des villes les plus attractives de France, on n’investit pas n’importe où. Quels sont les secteurs où les rendements locatifs sont les plus importants ? Les plus stables aussi ? On vous dit tout.

Le marché immobilier marseillais

La concrétisation du projet Euroméditerranée a considérablement dynamisé le marché immobilier marseillais. Plus largement, les grands aménagements urbains conduisent toujours à l’essor du marché immobilier et à termes, à l’envolée des prix dans les quartiers les plus prisés. C’est ce qui s’est passé à Nantes, Strasbourg, Lille.

Le cas le plus emblématique est sans doute Bordeaux. Tout le monde parle de la beauté architecturale de la capitale girondine. Les fins connaisseurs entrent dans les détails et évoquent de nombreux quartiers, longtemps populaires et donc en marge du progrès, en train de se transformer, ayant même vocation à devenir des quartiers de repli du fait de leur proximité avec le centre-ville.

C’est aussi ce qui s’est passé à Marseille. Quand on parle, en 2019, de la piétonisation du Vieux-Port, cela paraît si lointain, de même que l’installation de tramway ou la création du quartier d’affaires de La Joliette. Les impacts de ces projets sur le marché immobilier marseillais se font pourtant toujours ressentir.

Les quartiers qu’il faut privilégier à Marseille

Marseille fait partie des villes dont les prix de l’immobilier ont connu une hausse en 2018. Mais les derniers chiffres de la FNAIM sont de nature à rassurer les professionnels et les investisseurs locatifs. En effet, la Fédération prévoit une stabilisation des prix pour 2019. A moins peut-être que dans les annonces du président de la République, pour clore le grand débat national, figurent des mesures qui seraient de nature à dissuader de potentiels acquéreurs ou locataires. Les professionnels s’inquiètent, entre autres, d’une éventuelle remise en cause du caractère universel de la suppression de la taxe d’habitation ou du renforcement de l’IFI pour « les plus hauts revenus ».

Ceci étant, le marché marseillais reste globalement attractif, avec un rendement moyen de 6 % sur toute la ville. Les studios sont les types de biens qui se vendent ou trouvent locataire le plus rapidement. Il en est de même pour les deux-pièces neufs ou à rénover.

Le centre-ville marseillais est bien singulier, très différent des centres-villes parisien, lyonnais, nantais ou bordelais. Ses quartiers ne sont pas les plus chics de la ville. Des investisseurs aguerris peuvent par exemple y dénicher des biens à 1.500 € le mètre carré. Ce qui reste inchangé, c’est l’attractivité historique du Vieux-Port et celle de la rue de la place République, deux des secteurs les plus chers de Marseille.

Pour espérer générer un rendement locatif rentable, il faut plutôt miser sur le 4ème ou le 9ème arrondissement. Les familles se ruent vers les biens situés dans les quartiers de ces arrondissements. Ce sont des secteurs qui ont la réputation d’offrir une douceur de vivre.

Pensez également à creuser du côté de Saint-Mauront, un quartier où le rendement locatif peut atteindre 8 %. La même performance se constate également dans le quartier de La Belle-de-Mai, dans le 3ème arrondissement.

Les quartiers du Canet et des Crottes sont aussi des marchés très prometteurs. Les investisseurs locatifs arrivent à y générer des rendements à hauteur de 8 %. Enfin, comme à Paris, c’est surtout dans l’Est de la ville que les prix sont les moins chers et le potentiel de rendement important.